Lamer-a savoir - Pourquoi la mer est salée 1: Pourquoi la mer est salée ? Ces petits grains blancs qui trônent en bonne place dans toutes les cuisines du monde et qui agrémentent si souvent nos repas sont en fait de vénérables vieillards. A les voir, qui pourrait se douter qu'ils sont issus d'une dynastie vieille de plus de trois Unesélection de poèmes sur le thème de la mer et des océans, proposés par le site de poésie française, poetica.fr. Legoût salé de l'océan provient essentiellement d'un sel, le chlorure de sodium (le même que le sel de table). Ce n'est pas le seul mais il représente, en masse, plus de 77 % des sels présents dans l'eau de mer. Et comme tous les sels, le chlorure de sodium est formé de plusieurs ions : les ions chlorure (Cl-) et les ions sodium (Na+). Voiciquelques idées pour cuisiner ces petites coquilles, une seule recommandation : Je laisse dégorger mes moules une heure dans de l’eau douce afin de les dessaler un peu, prévoyez de bien déglacer la plancha entre chaque cuisson car l’eau des moules va cristalliser son sel sur la planche de cuisson et les moules suivantes seront de plus en plus salées. 1993« La Dame de l’Eau Salée des Jawi mangeurs de budu (Thaïlande du Sud) », p. 321-356 in P. Le Roux et J. Ivanoff (sous la dir. de) : Le Sel de la vie en Asie du Sud-Est, Pattani, Prince of Songkla University & CNRS (“Grand Sud”), avec le concours Pourquoila mer est-elle salée ? Un conte explicatif. Par Aurélie le mardi, novembre 15 2011, 12:11 - FRANÇAIS - Lien permanent. Si ça vous intéresse d'écouter ce conte, il est ici : Commentaires 1. Le jeudi, décembre 29 2011, 11:11 par Morgane. Tiens tiens euch conte , j'ramaintuve un tcho molet c'étouais pos peindint eune sortie par eul club lecture ?! 2. Le Lemode de vie des algues peut être assez varié, voyons ici l'exemple des volvox et pandorines. Les algues sont partout : dans l' eau douce, dans l'eau salée et même sur la face nord des zDFuy. En ces temps-là, il y a très longtemps, les hommes aimaient inventer des histoires pour expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas. Voici ce qu’ils racontaient dans les cahutes pour expliquer pourquoi l’eau de la mer est salée. Bien installés auprès d’un feu de bois. Dehors la fureur des éléments, le froid, le frima, le vent souffle sur les volets battants, la pluie frappe sur les carreaux dépolis. Dans la cheminée le feu crépite. L’éclairage des flammes baigne les visages réjouis, rayonnants dans une lueur étrange, presque irréelle, vaporeuse. On est bien chez soi, à l’abri, au chaud. Une loque sur les épaules, les pieds dans de bonnes vieilles charentaises, les yeux rivés sur le conteur qui va nous plonger dans une bien belle histoire, on est heureux... Il était une fois, il y a très longtemps, un pauvre bûcheron. Un soir, alors qu’il préparait son dîner, un tout petit homme apparut et lui tint à peu près ce language Je suis le nain Flic-Floc, j’ai faim". " Assieds-toi à côté de moi, répondit le bûcheron, nous allons partager mon repas". Ils se mirent à table et vidèrent ensemble une marmite de soupe de légumes bien chaude avec quelques saucisses la fin du repas, le nain Flic-Floc dit au bûcheron Tu es généreux. Alors, je vais te faire un cadeau. Voici pour toi un moulin, un moulin magique. Il suffit de dire Petit moulin, il faut me moudre ceci et le moudre bien vite pour qu’il se mette à moudre tout ce que tu désires. Pour l’arrêter, tu n’auras qu’à dire maralata-maliba. » Et le nain disparut très bûcheron posa le moulin devant sa vieille cabane et lui dit Petit moulin, il faut me moudre une belle maison et la moudre bien vite. » Et le petit moulin se mit à moudre la plus jolie des maisons. Comme le moulin finissait de moudre la dernière tuile du toit, le bûcheron s’écria maralata-maliba. ! » et le moulin s’ le bûcheron porta le moulin dans le pré et lui dit Petit moulin, il faut me moudre des animaux et les moudre bien vite. » Et le moulin se mit à moudre des moutons, des chevaux et des cochons. Comme le petit moulin finissait de moudre la queue du dernier petit cochon, le bûcheron s’écria maralata-maliba ! » et le moulin s’arrêta. Ensuite, le bûcheron fit la même chose avec les vêtements chaussettes, pantalons, tricots, bonnets…Si bien qu’à la fin, il eut tout ce qu’il lui il rangea le moulin magique et n’y pensa ces entrefaits, un jour, le capitaine d’un grand bateau de pêche arriva chez le bûcheron. Il venait acheter le plus beau des arbres de la forêt pour remplacer le mât de son bateau cassé par la tempête. Il voulait aussi de belles planches bien solides pour réparer la coque de son bateau. Le bûcheron l’écouta et lui dit Pas de problème, dès demain tout sera prêt ! » Alors, il alla chercher le moulin magique et dit Petit moulin, il faut me moudre de belles planches et les moudre bien vite. » Et le moulin se mit à moudre les planches sous les yeux émerveillés du lendemain matin, le capitaine vint récupérer les planches et pendant que le bûcheron avait le dos tourné, il vola le moulin et courut jusqu’à son bateau. Dès qu’il fut en mer, le capitaine appela les matelots Allez chercher les tonneaux de sel, nous allons les remplir ! » Puis il prit le petit moulin et lui dit Petit moulin, il faut me moudre du sel et le moudre bien vite. » Et le moulin se mit à moudre, à moudre du sel, du beau sel blanc tout en poudre les tonneaux furent pleins, le capitaine lui dit En voilà assez, petit moulin, nous avons de quoi saler toutes les morues et tous les harengs que nous pêcherons. » Mais le moulin continuait de moudre du beau sel blanc tout en poudre fine. Et le sel s’amassait sur le pont du bateau. Assez, criait le capitaine furieux, assez ! » Mais le moulin ne voulait rien savoir. Et le sel commençait à remplir les cales du bateau. A la fin, comme le bateau trop chargé allait couler, le capitaine prit le moulin et le jeta par-dessus bord. Le moulin tomba au fond de la le moulin continua à moudre du beau sel blanc tout en poudre fine… Et c’est depuis ce jour, que l’eau de la mer est salée...Conte chinois, remanié Pourquoi la mer est salée Grande question ! Format imprimable pour imprimer le conte Pourquoi la mer est salée?Il y a très longtemps, dans un petit village, vivait un pêcheur très pauvre accompagné de sa femme et de ses sept enfants. À Noël, sa femme l'envoya chercher de l'argent chez son frère qui était très riche. Une fois rendu, le pauvre homme demanda à son frère un peu d'argent et ce dernier lui répondit"Va au diable!" en lui lançant un sabot de s'en alla, le sabot à la main en suivant un chemin au hasard. Il rencontra des bûcherons à qui il demanda le chemin pour aller chez le diable. Les bûcherons lui indiquèrent le chemin. Le pauvre homme s'en alla et il aperçut la maison du diable. Il frappa à la porte. Le diable était assis devant un poêle de pierre et il rugissa"Bienvenue l'ami". "Je vous ai apporté un cadeau" dit le pauvre homme en lui tendant le sabot. "Tu mérites une récompense, dit Heesi le diable, que veux-tu?". "Je voudrais la meule accrochée au mur!". Heesi ne voulait pas se séparer de sa meule, mais l'homme était bien têtu. "Bon, d'accord!". Puis le diable lui donna les instructions d'utilisation de la meule et il partit. Rendu chez lui, la meule prépara un très bon repas pour la famille. Le frère riche arriva et demanda à son frère la permission d'utiliser la meule et il accepta sans hésiter. Le frère riche alla pêcher et voulu saler ses poissons tout de suite. Il dit à la meule de lui donner autant de sel qu'elle le pouvait. Le frère riche était fier. Mais, dans son excitation, il avait oublié de demander à son frère comment arrêter la meule. Pour l'arrêter, il disait n'importe quelle formule sans parvenir à l'arrêter. Le bateau devint si lourd de sel qu'il sombra. Le plus souvent, c'est en Finlande qu'on raconte cette légende... Les contes sont la propriété de leurs auteurs. Envoyez moi vos contes sur ce mail ajoutez votre nom, prénom et âge, je les mettrai en ligne avec plaisir! Isabelle de Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal LJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & Légendes Contes AuteurMessageFaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Et la Mer devint salée...Breton Mer 27 Sep - 1147 Les Contes de Génèse sont fort nombreux, surtout chez les amériendiens!les Contes de "Pourquoi", le sont tout autant, et ce fameux "Pourquoi la Mer est-elle salée" connait plusieurs versions, dont voici la Bretonne!! ET LA MER DEVINT SALEE ... BretonAs-tu jamais goûté l'eau de mer ? Pouah, que c'est salé ! Eh pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacés et bien d'autre plantes et animaux ne peuvent vivrent que dans la mer, et dans la mer … salée. Mais au fait, sais-tu pourquoi la mer est salée ? Voici ce que m'a expliqué un vieux pêcheur de Concarneau, et tu sais que les vieux pêcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais … chaque fois qu'ils disent la vérité … C'était il y a si longtemps que le grand-père de ton grand-père n'était pas encore né. Le sable du Cabellou était encore rocher et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux Glénan pour y faire la moisson. En ce temps-là, le rivage de la mer se trouvait tout là-bas à la ligne d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la mer…n'était pas salée ! Les pêcheurs en rapportaient carpes et goujons, truites et brochets, mais jamais la moindre sardine, jamais le plus petit merluchon. Le père Pélage était le plus ancien marin de Trévignon. Il était venu au monde il y avait si longtemps qu'il ne savait plus lui-même son âge. - Il avait déjà plus de cents ans quand j'ai fait ma première marée, affirmait le syndic du port, et son bateau est pour le moins aussi vieux que lui. C'est vrai que sa barque n'inspirait guère confiance. Entre les bordés disjoints, l'eau filtrait insidieusement. Pélage ne semblait pas en faire cas. On le voyait seulement, lorsqu'il jugeait que l'esquif s'enfonçait trop, déchausser l'un de ses sabots en guise d'écope et jeter par-dessus bord juste assez d'eau pour ne pas aller par le fond avant d'atteindre le port. Avec son unique casier couvert d'algues vertes, ce n'est pas lui qui risquait de dévaster les fonds. Il rapportait chaque jour exactement de quoi faire une fricassée ou une soupe parfumée. Vivant seul depuis bien longtemps, cela lui suffisait et jamais on ne l'avait entendu se plaindre. Les jeunes le taquinaient parfois - Alors, Pélage, trois anguilles seulement ? Un bon pêcheur comme toi, si tu voulais embarquer avec nous, avec des filets neufs tu ferais fortune ! Pélage se contentait de lever la main en soir-là, il hissait à bord son orin, comme à l'accoutumée, lorsqu'il vit s'agiter au fond du casier une étrange créature ce n'était ni un poisson ni un crabe comme il l'espérait mais une sorte de paquets d'algues d'où émergeaient de minuscules bras et une tête ébouriffée. Jamais, de toute sa vie, il n'avait vu chose pareille. Avec précaution, il la sortit de sa prison, la débarrassa des algues qui l'entravaient. Il découvrit alors une espèce de petit homme, grand comme la main et dont les jambes auraient été remplacées par un queue de poisson d'un vert fluorescent. Le curieux petit être s'agitait entre les doigts du pêcheur. En l'examinant de plus près, Pélage s'aperçut qu'il remuait les lèvres comme s'il parlait mais le claquement de la voie empêchait d'entendre si, réellement, des sons sortaient de cette bouche en miniature. Pour en avoir le coeur net, il affala la voile, s'assit sur le banc de nage et approcha de son oreille sa bizarre capture. Ce drôle de petit homme-poisson parlait ! D'une voix à peine audible, certes, mais il parlait - S'il te plaît, Pélage, rejette-moi à la mer. Que pourrais-tu faire de moi ? Je suis le roi des ondins ; mon peuple et moi vivons au fond de la mer et c'est nous qui accrochons les poissons dans les filets des pêcheurs. Je m'apprêtais justement à déposer une carpe dans ton casier quand tu l'as relevé et je suis resté dans le piège. Si tu me relâche, je te récompenserai, car notre pouvoir est très grand. Aussi éberlué qu'amusé, Pélage ne réfléchit pas longtemps ce gros coquillage qui restait au fond du casier suffirait bien à son repas du soir. Se penchant au-dessus de l'eau, il y déposa délicatement le petit ondin. Celui-ci plongea comme un éclair puis réapparut aussitôt. Sa voix était cette fois, beaucoup plus forte -Merci, vieux Pélage, merci de m'avoir libéré. Pour te remercier, garde bien ce coquillage que tu as pêché, car il est magique. Chaque fois que tu désireras quelque chose, dis exactement " Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-même et tourne ceci en mes mains ". Pour l'arrêter, il suffira de lui dire " Petit coquillage des ondins, arrête ton moulin. Repose-toi jusqu'à demain ! " Surtout n'oublie pas ces formules, sinon le coquillage ne t'obéirait plus. Et dans un remous turquoise, le petit ondin disparu. ...à suivre! _________________Belle et Douce Journée à vous! /I\ FaenorRang Administrateur Nombre de messages 742Age 58Localisation Aix-en-ProvenceEmploi Conteuse-MusicienneDate d'inscription 13/11/2004Sujet Re Et la Mer devint salée...Breton Sam 28 Oct - 1129 .../... la suite!En débarquant sur les rochers de Trévignon, Pélage fredonnait. Cette aventure hors du commun l'avait mis de bonne humeur mais, comme il lui arrivait de s'assoupir dans sa barque, il n'était pas sûr, au fond, de n'avoir pas rêvé toute cette histoire. Au moment de se mettre à table devant son éternel bol de soupe, il se prit à soupirer -Que j'aimerais, ce soir, manger un rôti de porc bien doré, comme celui de mes noces, il y si longtemps ! Et si ce coquillage avait réellement le pouvoir de… Il prit son ton le plus sérieux et ordonna -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-même et tourne un rôti en mes mains. La phrase était à peine achevée qu'un énorme rôti, doré à point, lui sautait dans les mains. De surprise, le vieux pêcheur lâcha ce mets tombé du ciel mais un second rôti semblable vint aussitôt le remplacer. - Oh là ! c'en est trop ! Petit coquillage des ondins, arrête ton moulin. Repose-toi jusqu'à demain. Jamais Pélage n'avait été à pareil festin. Il s'endormit en rêvant aux mille choses que le coquillage allait lui procurer désormais. Avant le soleil levé, il était sur le port, mais comme il appareillait, la lourde voile décorée et rapiécée se déchira brusquement. Au lieu de se désoler , il pensa tout de suite au coquillage qu'il avait en poche - Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-même et tourne une voile en mes mains. Une magnifique misaine rouge se déroula au pied du mât. Le marin se pressa de lancer la seconde formule. Il n'avait que faire d'une deuxième voile semblable car la barque était bien petite ! En voyant sortir le vieux canot arborant une fine voile rouge, les autres marins n'en croyaient pas leurs yeux. Depuis qu'ils connaissaient Pélage, jamais ils ne lui avaient rien vu de neuf. Où pouvait-il avoir trouvé de quoi s'acheter pareil gréement ? Quand, le lendemain, on le vit sortir de sa chaumière portant vareuse encore craquante d'apprêt et sabots fleurant le bois fraîchement tranché, l'étonnement fut à son comble. Pélage avait-il vendu son âme au diable ? Il fallait savoir. Le village dormait depuis longtemps déjà. Seule la lampe de Pélage brillait derrière les petits carreaux de la maison. La porte de la chaumière d'en face s'entrouvrit discrètement. Sautant le mur, une silhouette vint se hisser jusqu'à la fenêtre éclairée. Le voisin avait été chargé de surveiller les faits et gestes du " nouveau riche ". Le pêcheur était assis devant l'âtre, un coquillage posé sur les genoux. Le voisin l'entendit nettement prononcer -Petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-même et tourne une bûche en mes mains. Ebahi, le curieux vit une grosse branche de chêne, sortie d'on ne sait où, se placer en travers des genoux du bonhomme. Il en savait assez s'il réussissait à se saisir de ce coquillage magique, sa fortune était assurée. Ce n'était pas des voiles et des habits qu'il demanderait, mais de l'or et des diamants. Tapi dans l'ombre, il attendit que s'éteigne la lampe de Pélage. Il attendit encore et poussa la porte que le marin ne fermait jamais à clef car il ne possédait rien chez lui susceptible d'attirer les voleurs…Le boulanger du port allumait son four lorsqu'il vit passer le voisin de Pélage , chargé d'un grand sac. - Déjà levé Younnic ? Où vas-tu si tôt avec ton barda sur le dos ? L'autre parut gêné et pressa le pas - J'embarque pour Lorient où j'ai à faire. Il quittait en réalité le pays pour toujours car il emportait le coquillage magique et préférait être loin avant de s'en servir. Ainsi personne ne soupçonnait la raison de sa fortune nouvelle. Une fois au large, il comptait d'abord faire changer sa barque en goélette, lui faire apparaître un équipage et aller aux Amériques où il aurait carrosse, château et jardins. Il lui fallait pour l'instant gagner la haute mer avant que Pélage ne s'aperçût du larcin. Sur le coup de midi, il prépara une omelette sur le fourneau du bord. Mais dans sa précipitation il avait oublié à terre sel et poivre. Passe encore une omelette sans poivre, mais sans sel quel triste menu ! - Mais mon coquillage va sûrement me venir en aide ! Que disait le vieux déjà ? Ah, j'y suis petit coquillage des ondins, tourne, tourne sur toi-même et tourne du sel en mes mains. Une poignée de sel blanc bondit dans la poêle. -Oh, oh pas tant, tu vas gâcher mon omelette ! Une autre poignée avait rejoint la première, puis une autre encore. - Merci ! Merci ! C'est trop, j'en avais bien assez d'une poignée !Arrête-toi ! Mais le sel continuait à s'amonceler sur le fourneau - Cela suffit ! Vas-tu finir, maudit coquillage ?… Le fond de la barque était maintenant recouvert d'une épaisse couche blanche qui roulait en vagues au gré du roulis. Younnic en avait jusqu'aux genoux et tentait en vain de se dégager, tandis que le bateau s'enfonçait lentement. Au prix d'un terrible effort, il put agripper le mât et s'y hisser. Si seulement il avait pu retrouver le coquillage et le jeter à l'eau, sans doute cette marée de sel se serait-elle arrêtée. Mais le coquillage était lui-même enseveli on ne sait où. Younnic se sentit perdu. Le sel dépassait le plat-bord et retombait en cascade dans la mer. La barque n'allait pas tarder à couler bas. Le marin saisit une brassée de lièges suspendus au mât et sauta à l'eau… Quelques semaines plus tard, un trois-mâts faisait escale aux Amériques. Le cuisinier du bord s'appelait Younnic. Un drôle de cuisinier, à vrai dire, car il refusait toujours de mettre du sel dans le rata de l'équipage. On racontait qu'il avait été repêché en pleine mer, un paquet de lièges en guise de bouée… A Trévignon comme ailleurs, les pêcheurs s'aperçurent qu'ils ne rapportaient plus les mêmes espèces dans leurs filets ; c'étaient maintenant des maquereaux, des sardines et des rougets. Voilà des poissons qui avait du goût ! Et puis un jour, un petit enfant qui apprenait à nager au bord de la plage revint en hurlant vers sa mère - Elle est salée ! Elle est salée ! On mit un bon moment à comprendre il avait avalé une gorgée d'eau et avait ressenti une soudaine brûlure, l'eau de la mer était salée ! On Vérifia ici, on vérifia là. Partout la mer était maintenant salée… Quelque part, au fond de la mer , un très vieux coquillage tourne sans cesse sur lui-même et l'on raconte qu'au large des Glénan, l'Océan est toujours plus salé qu'en tout autre point du Globe. Va savoir pourquoi ?…Il y a d'autres versions que je porterai tantôt!si vous-même en avez une, n'hésitez pas!! _________________Belle et Douce Journée à vous! /I\ Et la Mer devint salée...Breton Page 1 sur 1 Sujets similaires» conte Breton "Scouarn, le Breton"/ Bonne lecture» Le Rhi'Mellen Conte BretonPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLJC MYTHES-CONTES-LEGENDES Contes & Légendes ContesSauter vers Radio Compère Morel Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Les Sept corbeaux, un conte merveilleux - Des contes traditionnels » Par Aurélie le mardi, novembre 15 2011, 1211 - FRANÇAIS - Lien permanent Si ça vous intéresse d'écouter ce conte, il est ici Commentaires 1. Le jeudi, décembre 29 2011, 1111 par Morgane Tiens tiens euch conte , j'ramaintuve un tcho molet c'étouais pos peindint eune sortie par eul club lecture ?! 2. Le vendredi, janvier 6 2012, 1600 par B. Halit C'est effectivement un conte qui avait été lu lors d'une visite à la maison de retraite avec le club lecture et qui sait ? peut-être par toi... Là, c'est Aurélie qui nous le propose... Et merci, Morgane, pour tous ces gentils commentaires postés. Fil des commentaires de ce billet AccueilLibrairie maritimeLibrairie jeunesseEnfants, 7 à 11 ansPourquoi la mer est salée ? Frais de port offerts dès 99 euros avec Mondial RelayR. Giraud, N. PeñaCe conte de la célèbre collection du Père Castor raconte l’histoire de Ti-Jeannot à qui le diable a accordé un moulin qui exauce les vœux. Mais Gros-Jean vole le moulin et part à la pêche qui se révèle miraculeuse. En savoir plusPour conserver le poisson, il demande du sel au moulin sans connaître la formule qui l’arrête…Un album souple de 32 pages illustrées au format 21 x 18 cm.

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