Tournédébut 2018 dans l’Yonne, ce film de fiction est inspiré de faits réels, s’étant déroulés entre 1910 et 1911. Ces faits ont donné lieu, un an plus tard, à la constitution de tribunaux pour enfants. C’est-à-dire que, pour la première fois, la parole des enfants était prise en compte. Derrièrela Porte Secrète - Secret Door est un jeu de mémoire coopératif, aux parties rapides, dynamiques et palpitantes. Un coup de cœur. Un coup de cœur. Nous sommes en vacances du 1 au 9 août 2022, vos commandes seront donc envoyées dès le 10 août 2022 ET du 15 au 21 août 2022, vos commandes seront donc envoyées dès le 22 août 2022. Mercide fermer la porte de Jaouen, Hervé sur ISBN 10 : 2207250164 - ISBN 13 : 9782207250167 - Denoël - 1999 - Couverture souple Pourlancer comme il se doit les festivités liées à l’anniversaire du blog, j’ai choisi de vous poster le concours mis en place en collaboration avec l’enseigne Derrière la porte, éditrice d’objets de décoration.Si vous suivez mon blog depuis quelques temps déjà, cette marque doit vous être familière puisque je suis totalement accro à leurs célèbres boîtes en métal Lalibrairie Gallimard vous renseigne sur Merci de fermer la porte de l'auteur JAOUEN HERVE (9782207250167). Vous êtes informés sur sa disponibilité, son prix, ses données techniques. Vous pouvez le commander en ajoutant ce livre à votre panier. Lasemaine dernière, les enfants s'étaient entraînés à lancer loin. Cette semaine on continue les lancers mais avec une nouvelle consigne lancer haut. Car pour pouvoir lancer loin, il faut aussi viser haut. 4 ateliers proposés: - lancer par-dessus un tapis - lancer contre le mur - lancer derrière les bancs Lelave-vaisselle SCHNEIDER SCLT6444DG d'une capacité de 14 couverts assure d'excellentes performances sans que vous soyez gêné (e) par le bruit. En effet, son niveau sonore atteignant seulement 44 dB, soit l'équivalent d'une conversation calme, vous permet de le faire fonctionner à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. XJEqd. SynopsisLe jour du bac, Rose découvre sa mère battue à mort par son père. Profondément traumatisée, elle ne reprend goût à la vie que grâce à Patch, un petit chien qui ne la quitte jamais, et à l’apprentissage de la années plus tard, la jeune femme emménage au numéro huit de la rue au bois, dans un immeuble tranquille d’une banlieue de l’Ouest parisien. C’est dans cette ancienne maison bourgeoise que vivent Francine et Michel, Jean, Victor, Elsa et Jules, ses nouveaux voisins qui se connaissent tous, s’apprécient et se rendent service. Mais Rose sait mieux que quiconque que lorsque les portes se referment, les pires secrets peuvent surgir. Et si l’un d’eux était en danger, serait-elle capable d’affronter de nouveau ses peurs pour le sauver ?Rose se lie d’amitié avec Jean, le vieux monsieur du rez-de-chaussée. Patient et attentif, il devient une figure paternelle à qui elle peut confier son passé. Accompagnés de Patch, ils parcourent la ville ensemble pour prendre la photo parfaite. Au premier étage, Francine et Michel, jeunes retraités qui n’ont pas pu avoir d’enfant, se sont pris d’affection pour Jules, neuf ans, qui vit seul avec sa mère Elsa au second. Cette dernière travaille dur pour subvenir à leurs besoins, et peut compter sur l’aide de ses voisins pour s’occuper de son et lassée de cette vie routinière, Elsa rencontre Édouard et pense trouver en lui un gentleman. Grand et au physique de dandy anglais, il se présente comme un homme d’affaires à succès. Lorsqu’elle comprend qu’il ment, il est déjà trop tard Édouard boit trop, la frappe et abuse d’elle. Elle ne réussit pas à protéger Jules, qui se réveille la nuit et assiste régulièrement à la violence de son amant. Mais par peur des représailles, Elsa insiste auprès de son fils pour qu’il se taise et ne raconte rien à leurs de son côté, est tombée sous le charme de Victor, l'entrepreneur bricoleur du premier. Voulant dépasser ses peurs, elle entame avec lui une relation amoureuse. Mais quand il lui propose d’emménager ensemble, la photographe panique et préfère rompre. Le trentenaire désespéré se tourne vers Jean les révélations de ce dernier sur le passé de Rose lui permettent de comprendre et reprendre confiance pour leur de plus en plus imprévisible, fait régner la terreur au deuxième étage. Jules ne dort plus et sombre dans une profonde dépression. Mais Elsa continue à vouloir préserver les apparences, laissant le petit garçon s'enfoncer dans le mensonge et trouver du réconfort chez ses grands-parents de cœur Francine et Michel, qui ne soupçonnent qu'elle travaille sur une série de photos prises quelques jours auparavant, Rose repère un cliché de Jules à sa fenêtre. Le visage effrayé de l’enfant l’interpelle. En examinant l’image de plus près, elle découvre son calvaire. Ses propres souvenirs l’assaillent, mais au lieu d’être paralysée par l’angoisse, elle réalise qu’elle n’est sans doute pas arrivée là par hasard et qu’elle doit, pour être enfin en paix, surmonter ses peurs et sauver Elsa et Jules. Décidée, elle tape aux portes de ses voisins pour mettre au point un plan d’ bouleversée d’apprendre que le petit garçon lui cache la vérité depuis des mois et de n’avoir rien remarqué de son malheur, avoue à ses amis avoir failli mourir sous les coups d’un harceleur de rue et ne devoir son salut qu’à l’intervention de Michel. Victor et Rose se rapprochent pour le plus grand plaisir de Jean, rassuré de voir sa protégée accepter le bonheur qui lui est offert. Une nuit, Rose est réveillée par un bruit sourd. Il est temps d’agir. Elle alerte ses voisins et tous se retrouvent devant la porte d’Elsa, tandis que Jean prévient la police. Alors qu’ils insistent, Édouard finit par ouvrir la porte, ivre et lui, le corps d’Elsa inanimé. Tandis que Victor et l’homme se battent violemment, Rose, Francine et Michel se faufilent pour sauver la mère et son fils, enfermé dans sa chambre. Au loin, les sirènes résonnent dans la nuit. Rose se saisit d’une poêle et l’abat sur la tête de l’agresseur. Quelques mois plus tard, Elsa arrive, soutenue par Jules et Michel, dans la brasserie de la rue. Au centre de la salle, est exposée la photo de Jules. Elsa rejoint Francine et Rose près du tableau. La presse est là. Ensemble, elles ont créé une association d’aide aux victimes de violence et à leurs enfants La porte ouverte ».ChapitreAssise en tailleur, entre la table basse et son canapé, Rose a posé devant elle son ordinateur dans lequel elle a inséré la carte mémoire contenant les dernières photos faites en compagnie de Jean. Elle observe défiler sur son écran les icônes qui s’enregistrent dans le disque dur interne de son pc. Elle est pressée de choisir les meilleurs clichés et sourit d’avance au travail d’ombre et de lumière qu’elle va faire pour sublimer les prises, les gestes volés, les regards capturés, les scènes figées dans le temps. Patch est sagement couché au-dessus d’elle sur le sofa. Elle perçoit le souffle de l’animal sur son cou et cette présence fidèle la rassure, comme toujours. Elle veut s’empêcher de penser à Victor qu’elle a aperçu ce matin à la boulangerie. Il lui manque, mais elle ne se sent pas prête à lui parler, à lui raconter. Rose s’est persuadée qu’il ne comprendrait pas. Parce que… Qui peut comprendre la blessure qui ne se refermera jamais, le creux laissé dans son cœur par l’absence de sa mère, par la violence de sa disparition, l’âme détruite par celui qui devait la protéger ? Elle-même n’y arrive toujours pas... Pourtant avec Victor, elle se sentait capable d’être elle-même, avec ses failles, ses zones d’ombre, ses silences et ses cris de terreur. Elle avait voulu y croire, ils étaient si amoureux l’un de l’autre. Mais on ne guérit pas en un jour, elle avait paniqué, elle n’avait pas pu lui dire, lui expliquer. Elle avait préféré se refermer sur elle-même, verrouiller à double tour la porte. C’était plus raisonnable. Moins ordinateur lui indique par un bip qu’il a fini d’enregistrer. Rose ouvre la bibliothèque d’images et commence à les visionner rapidement. Même si elle est impatiente de se lancer dans l’étalonnage, elle doit avant tout se reposer et ne pas veiller trop tard ce soir. La jeune femme a rendez-vous, le lendemain, avec un agent artistique pour l’aider à préparer sa première exposition sur le thème des portes fermées. Elle y travaille depuis de longs mois et ne se ménage pas pour dénicher les bons sujets et obtenir les droits d’exploitation afin de pouvoir commercialiser son art. Encore un défi qu’elle relève, encore une étape vers la lumière, vers la paix intérieure qu’elle rêve un jour de ressentir. Devant ses yeux défile toute une série de prises de vues de son propre immeuble. Elle aime le capturer en toute saison et à toute heure. Cette ancienne maison bourgeoise a un pouvoir sur ses habitants. Chacun et chacune s’accordent à le dire, lorsqu’on emménage ici, on découvre plus qu’un lieu, plus que des murs à décorer, on y trouve des âmes solidaires, le partage, la fraternité et l’amitié. Ce que Rose cherche à immortaliser c’est ce lien invisible qui relie ses voisins les uns aux autres, et le temps qui les rend essentiels dans sa vie. Elle, l’orpheline, se sent appartenir à un clan. Elle pouffe de rire, car au milieu d’une série d’épreuves de balcons, elle a saisi le portrait de Jean, son ami du rez-de-chaussée.— Rose, tu es insupportable ! lui avait-il lancé en mettant une main devant lui pour se protéger de l’ photo est magnifique, car derrière le flou de cette main, se dessinent parfaitement les traits burinés de son visage hâlé par le soleil de printemps. Il est beau, il est vrai et sincère.— Merci mon Jean… murmure-t-elle pour elle-même en caressant furtivement l’écran du bout des vieil homme l’avait accueillie lorsqu’elle s’était installée, il l’avait apprivoisée tandis qu’elle n’était encore qu’une sauvageonne débarquée de nulle part. Il avait patiemment attendu que la confiance soit solide et qu’elle lui raconte. Il s’était glissé, en douceur, dans la place d’un père, ce dont elle avait tant besoin. Et pour cela, elle ne pourrait jamais assez le images continuent de se succéder, elle en zappe certaines, en sauvegarde d’autres pour plus tard, et ne s’attarde que sur celles qui ont une belle lumière qu’aime Rose par-dessus tout c’est cueillir, avec son objectif, des instants qu’elle oublie et qu’elle retrouve pendant ses séances de tri. Voilà justement un cliché de Jules, son adorable voisin du second. Son visage est collé à la vitre. Ses cheveux noirs contrastent avec le blanc de sa peau diaphane. Ses yeux bleus d’ordinaire si limpides semblent avoir plongé dans l’obscurité. Un rayon de soleil l’entoure d’un halo et confère au tout une atmosphère irréelle. Mais le regard perdu et apeuré de l’enfant interpelle la photographe, qui détaille maintenant avec la précision d’un chirurgien tous les éléments secondaires de l’ elle voit flou. Elle peut distinguer les ombres, mais son cerveau refuse d’enregistrer l’information. Rose est comme prise d’un vertige, un froid glacial s’empare d’elle. Le temps de fermer les yeux pour chasser cette sensation persistante et des flashs du passé ressurgissent. Dans le noir de ses paupières closes, elle aperçoit la main de son père qui s’abaisse avec brutalité sur la tempe de sa mère attablée. Elle sursaute et ouvre grand ses iris. Son humeur gagne le chien qui se lève et remue sur le canapé, nerveux. C’est alors qu’elle comprend. Devant Rose, un spectacle qu’elle n’aurait jamais pensé revoir, qu’elle n’aurait jamais pensé devoir de nouveau gauche de la chambre de Jules se trouvent le balcon et le salon. Dans le reflet des portes-fenêtres, on distingue deux silhouettes. Celle d’un homme, que la photographe suppose être Édouard, l’amant d’Elsa, grand, le corps tendu, le bras en l’air et le poing fermé. Ce que l’on peut apercevoir de son faciès traduit la colère, la haine et la rage. En suivant la trajectoire de ce bras menaçant, on devine une autre silhouette, plus fine, presque floue, l’enveloppe charnelle d’Elsa recourbée sur elle-même, comme si elle cherchait à disparaître et à se fondre dans le mur contre lequel elle est de cette image a pourtant la beauté tragique d’un tableau, l’enfant éclairé par le soleil dont le visage n’est que peur et détresse, et les ombres des corps adultes comme un cauchemar dont il ne peut se réveiller. Rose perd le contrôle d’elle-même, ses propres émotions s’agrippant à celles de Jules, elle reconnaît et fait sien chacun des sentiments qui se lisent sur les traits de son petit zoome jusqu’à ce que le grain du cliché soit grossier, comme la réminiscence des années passées, elle doit voir le geste, la grimace de haine, la terreur dans la posture de la mère. La jeune photographe a la gorge serrée, la peur au ventre, ce nœud dont elle ne se souvient que trop bien et dont elle pensait s’être débarrassée. Au-dessus du clavier, ses doigts tremblent tant qu’elle doit reprendre plusieurs fois sa respiration pour éviter une fausse état d’anxiété a gagné Patch, qui tourne autour d’elle, affolé, grognant et cherchant absolument à se faire remarquer de sa maîtresse qui elle-même enchaîne les cent pas dans son salon. À chaque bruit, elle sursaute, s’arrête, glisse silencieusement, comme avant, vers la porte pour y coller son oreille, attendant un indice, guettant ce son qui la transportera au temps où elle n’était qu’une gamine à petit, Rose reprend ses esprits, se souvient qu’elle n’est plus, depuis très longtemps, soumise à la violence de son père. Mais la vérité n’en est que plus cruelle comme tous, comme les autres de son enfance, comme ces voisins qui, derrière leurs portes, faisaient semblant de rien, elle non plus n’a rien vu, rien deviné. Comment est-ce possible ?Elle se remémore les moments partagés avec Jules, enfant sage et taiseux, très mature pour son âge, mais dont elle a toujours supposé que le caractère discret fût dû à sa situation familiale et à la nécessité d’Elsa de travailler durement pour les nourrir tous les deux. En fermant les paupières, Rose revoit ces jours où elle a croisé la mère célibataire dans les escaliers, des lunettes de soleil sur le nez alors qu’il pleuvait, les sacs qu’elle portait difficilement. Et la jeune femme réalise que même si elle a déjà vécu ces drames, même si elle peut réciter par cœur toutes les excuses, les silences, les mensonges qu’on dit pour faire passer un bras en écharpe, le manque de sommeil d’avoir guetté la fin de la bagarre, oui, même si cette vie n’a aucun secret pour elle, Rose n’a rien vu. Rien, rien, rien. Elle a honte de s’être laissé berner par les apparences dont elle ne connaît pourtant que trop bien le résultat. Elle ne peut pas rester sans rien faire. En prenant ce cliché, en immortalisant ainsi l’intimité de la famille, elle est entrée dans leur cauchemar. Et mieux que quiconque, la photographe sait que le mutisme de l’entourage est aussi douloureux et dévastateur que la claque, que le poing qui s’abat sur le visage, que le pied qui casse une oui. Mais aura-t-elle la force d’affronter un autre démon ? Le sien a déjà failli gagner. Il lui a arraché son enfance, sa mère, il lui a volé l’innocence, les joies d’une flaque d’eau dans laquelle on saute avec légèreté, le plaisir d’une histoire du soir sans monstre caché dans le placard, la simplicité d’une nuit de sommeil sans hurlements. Il a même failli lui prendre la Jules ? Elle ne peut pas l’abandonner. Plus les souvenirs remontent, menaçant de la noyer, plus elle confond la petite fille apeurée et solitaire qu’elle était avec le garçon de neuf ans qui vit un étage en dessous. Elle a tant prié que quelqu’un la sauve…Et si c’était elle qui devait être la sauveuse ? Et si c’était pour cela qu’elle avait emménagé ici ? Et si pour guérir et trouver la paix, elle devait être celle qui vient en aide, qui ne laisse pas la porte se refermer ?Soudain, Rose s’arrête de marcher, elle aspire l’air à pleins poumons, elle secoue la tête, en prise avec les contradictions qui sont les siennes depuis longtemps. Oublier ou affronter. A ses pieds, son petit chien grogne, pleure. Qu’arrive-t-il à sa maîtresse ? Tout devient limpide, et doit faire quelque chose, et tout de suite. L’histoire ne se répétera pas. Elle détient entre ses mains l’occasion de la réécrire et d’en changer la fin. De sauver un enfant et sa mère. Rose se saisit alors de son ordinateur, et suivie de son fidèle compagnon, sort de chez elle d’un pas décidé. Elle hésite deux secondes sur la première personne à aller voir. Puis elle dévale l’escalier et descend au premier. L’émotion la submerge, car même si sa décision est prise, la bataille n’est pas facile. Elle s’arrête devant la porte, ravale le flot de larmes qui menace, et appuie sur la sonnette d’un geste sûr.— Oui ! J’arrive !Lorsqu’elle entend la voix rassurante et toujours aimable de Francine, Rose sait qu’elle a fait le bon choix. Avec l’aide des autres, ils vont pouvoir agir et le cauchemar d’Elsa et Jules prendra tête poivre et sel, des yeux pétillants et un grand sourire lui ouvrent la porte.— Oh… Rose… Mais que t’arrive-t-il ? Entre !Sur le même sujet Merci de fermer la porte - Grand Format Un jeune employé de banque s'abrite derrière un éternel sourire et décourage tous ceux qui cherchent à percer ses secrets. Dans un bourg de la côte... Lire la suite 13,75 € Neuf Poche Actuellement indisponible 6,60 € Grand format Définitivement indisponible 13,75 € Définitivement indisponible Un jeune employé de banque s'abrite derrière un éternel sourire et décourage tous ceux qui cherchent à percer ses secrets. Dans un bourg de la côte bretonne, un vieux négociant en vins dort sur un trésor familial et semble planer hors du temps. Deux jeunes filles entrées dans le café du Viaduc fêtent un événement énigmatique, à la fois sinistre et gai, une promesse fatale dont elles ne pourront plus jamais se défaire. Maï-yann contemple la prairie qui descend vers l'Odet où son regard devenu flou crée des détails magnifiques qu'il puise dans sa mémoire. 1. Tous les personnages d'Hervé Jaouen, à la fois inattendus et proches, appartiennent à un milieu et une époque en mutation, où les plus faibles, coupés d'un monde qui les ignore, dérivent dans leurs univers intérieurs. Date de parution 30/10/1999 Editeur ISBN 2-207-25016-4 EAN 9782207250167 Format Grand Format Présentation Broché Nb. de pages 174 pages Poids Kg Dimensions 14,0 cm × 20,4 cm × 1,5 cm Comment demander quelque chose poliment en anglais ? Et comment répondre ? Nous allons découvrir dans cet article quelques phrases utiles lorsque nous aurons besoin de demander un renseignement, un service etc. Nous verrons aussi quelques réponses type et, pour terminer, la différence entre please et thank you. Les principales façons Voici les principales façons de demander quelque chose poliment en anglais Can you…? Indiquant le chemin sur un plan Can we meet next Tuesday at Est-ce qu’on peut se voir mardi prochain à 10h30 ? Could you…? Could you tell me how to get to the station, please? Pourriez-vous me dire comment aller à la gare, s’il vous plaît ? I was wondering if… I was wondering if you could help me. Je me demandais si vous pourriez m’aider. May I…? May I help you? Puis-je vous aider ? Please… Please send me the supporting documents as soon as you can. Merci de m’envoyer les justificatifs dès que vous le pouvez. Would it be possible…? Would it be possible for you to come tomorrow morning? Vous serait-il possible de venir demain matin ? Would you mind…? Would you mind closing the door behind you? Est-ce que cela vous dérangerait de fermer la porte derrière vous ? Faisons attention à cette structure en anglais si la réponse est positive par ex. Yes, actually I would., je ne fais pas ce qui m’est demandé, alors que si la réponse est négative par ex. No, not at all., je vais le faire. Notons aussi que le verbe qui suit directement Would you mind prend systématiquement le gérondif -ing. Cliquez ici pour en savoir plus sur le gérondif. Un deuxième article sur le gérondif se trouve ici. Would you mind if we postpone our meeting? Est-ce que cela vous dérangerait si nous reportions notre réunion ? Would you…? Would you shut the door behind you on your way out? Vous voulez bien fermer la porte derrière vous en sortant ? Et quelques exemples de réponses possibles Yes, of course. Oui, bien sûr. Yeah, sure. Ouais, bien sûr. I’d love to. Avec plaisir. I’ll think about it. Je vais y réfléchir. I’ll have to check my diary. Il faudra que je vérifie mon emploi du temps. I’m afraid I can’t. Malheureusement, je ne peux pas. Maybe. Peut-être. No problem! Pas de problème ! Perhaps. Peut-être. Quelques exemples Voici quelques courts échanges en guise d’exemples Paul, could you hold the door open for me please? Paul, tu pourrais me tenir la porte, s’il te plaît ? Yes, sure. Ouais, bien sûr. Could we put the meeting back to next week? Est-ce qu’on peut reporter la réunion à la semaine prochaine ? Un homme qui porte un carton I’m afraid I can’t. I’m on holiday next week. Malheureusement, je ne peux pas. Je suis en congés la semaine prochaine. Would you mind helping me carry the box? Est-ce que ça te dérangerait de m’aider à porter le carton ? I’d rather not, I put my back out yesterday. Je ne préfère pas, je me suis coincé le dos hier. Bien sûr, ce ne sont que des exemples si on me pose la question Could you …?, je ne suis pas obligé de dire Yes, sure. Je peux dire non si ce n’est pas possible. Please versus thank you Et pour terminer, rappelons-nous de la différence d’usage entre please et thank you. Cela va peut-être sembler évident, mais merci ne se dit pas toujours thank you en anglais… Please est utilisé en anglais lors de la demande Could you bring me the bill check aux Etats-Unis, please? Pourriez-vous m’apporter l’addition, s’il vous plaît ? Please send me the contract before the end of the week. Merci de m’envoyer le contrat avant la fin de la semaine. Thank you est la réponse quand quelqu’un fait quelque chose pour nous Here are the documents you wanted. Voici les documents que vous vouliez. Oh, thank you so much. Oh, merci beaucoup. Thank you for coming. Merci d’être venu. Do you want a hand with that? Tu veux un coup de main avec ça ? No, I’m fine, thanks. Non, ça va, merci. Cours d'anglais divers Arts et être vous propose chaque dimanche un témoignage qui vise à illustrer ce qui se passe réellement derrière la porte de la chambre à coucher, dans l’intimité, loin, bien loin des statistiques et des normes. Cette semaine Viviane*, 42 ans Viviane* a passé 15 ans avec le père de ses enfants. Un homme qu’elle croyait connaître. Dont elle a été éperdument amoureuse. Et qui lui est finalement apparu comme un étranger. C’est que pendant des années, monsieur a fréquenté des prostituées, au point de se ruiner. Récit du choc d’une vie. J’ai honte », finira-t-elle par confier, après une bonne heure de confidences, sur un ton toujours réfléchi, et un souci constant du mot juste. C’est que Viviane, début quarantaine, avec sa robe fleurie, ses cheveux bien placés et ses yeux maquillés, est une femme forte. Et elle a l’impression d’avoir ici terriblement manqué de jugement. J’ai honte d’avoir fait confiance. Honte d’avoir été amoureuse. Honte d’avoir accepté ça, d’un amoureux qui me rejetait sexuellement. [...] C’est comme si tous les indices étaient là et que je ne les avais pas vus... » Rencontrée dans un parc un matin de canicule, quelque part dans le nord de la ville, elle se raconte avec pudeur. Mais précision. Avant de rencontrer l’homme en question, donc, elle a découvert la sexualité plutôt sur le tôt, autour de 14 ans, se souvient-elle. Un ami qui me courtisait. Je pensais qu’on serait des amoureux. Mais ça n’a pas été le cas. Il m’a flushé le lendemain, classique », dit-elle en riant, mi-légère, mi-amère. Ensuite ont suivi une série de partenaires, une bonne quinzaine en tout j’étais quelqu’un de très à l’aise avec ma sexualité », avant qu’elle rencontre, début vingtaine, celui qui allait devenir le père de ses enfants. C’était un beau grand gars, hyper brillant. Avec plein d’études. Il était déjà au doctorat. Il était séduisant. Mais pas séducteur. Plutôt timide. » Sexuellement ? Très passionnel au début, répond-elle, mais il était timide, sexuellement, aussi. » Timide ? Comme s’il avait un blocage, une gêne. C’était dans l’attitude... », répond-elle, un brin évasive. N’empêche qu’elle y trouvait tout de même son compte. Oui, vraiment. C’était toujours très bon, assure-t-elle. Il me connaissait. Et c’est resté très bon 15 ans. » Ce qui a changé, et pas à peu près, c’est la fréquence. Dès qu’ils ont emménagé ensemble, en fait, ça a été plutôt radical. De quatre fois par semaine, ils sont passés à une relation hebdomadaire le samedi... » Et c’est toujours moi qui allais vers lui. Une certaine distance s’est installée... Mais j’étais tellement amoureuse. Alors j’essayais de le séduire avec des beaux vêtements. Mais je voyais bien que ça ne marchait pas... » S’ils en ont parlé ? Ce n’était pas facile de lui parler. Alors au fil du temps, je me suis dit que c’était quelqu’un qui n’avait pas une grande libido. Et puis avec les enfants, la fatigue, peut-être que ça faisait mon affaire… Viviane Pas de libido, donc ? Eh oui, c’est ce que je pensais, dit-elle en riant. Mais finalement, il était plutôt accro à la porno. Ça le satisfaisait davantage. Probablement parce qu’il était timide. Qu’il avait de la difficulté avec les femmes. Mais ça, je l’ai appris plus tard... » Scénario classique un jour, monsieur a oublié de fermer son ordinateur... Elle l’a confronté. Mais il a tout nié. À l’époque, elle n’en a pas fait de cas. Enfin, pas trop. Pas trop grave, s’est-elle dit. Mais c’est sûr que c’est un peu dérangeant. Je suis là, je suis prête. Et lui, il préfère des sites pornos. C’est un peu humiliant... » Parenthèse quand elle l’a connu, monsieur lui a confié avoir déjà été accro aux danseuses. Ça ne m’avait pas dérangée à l’époque. J’étais moins sensible à ça. Ça ne m’avait pas choquée. » Fin de la parenthèse. Toujours est-il qu’au bout de 10 ans, premier choc sans crier gare, monsieur est parti avec une autre. Une collègue de travail. Encore un scénario classique. J’étais bouleversée. Je n’ai rien vu. Il travaillait vraiment beaucoup. Il avait un gros salaire. Un gros poste. Pour moi, c’était normal qu’il soit toujours au travail. » Et normal que pendant ce temps, elle s’occupe seule des enfants. Je ne me suis pas méfiée du tout... » L’amourette a duré un mois. Leur séparation ? Un an. Au fil des semaines, ils se sont remis à se parler. Pour réaliser que leur histoire n’était finalement pas terminée. On s’aimait encore. » Alors ils sont revenus ensemble. Retour à la case départ ? Pas tout à fait. Parce que pendant cette année de célibat, Viviane s’est épanouie. Je me suis redécouverte comme femme, après avoir été mère toutes ces années. » Non, elle n’a pas eu la moindre aventure. Mais c’est dans sa tête que les choses ont changé. Je me suis promis que je ne vivrais plus cet éloignement physique. J’avais trop souffert de carence affective. Viviane Les premières semaines ont été une deuxième lune de miel. On faisait l’amour souvent, plusieurs fois par semaine. » Sauf que ce qui devait arriver arriva. Le naturel est revenu au galop. » Et il a de nouveau cessé de la toucher. Mais cette fois, Viviane s’est écoutée. Fini l’amour aveugle. J’ai dit non. Je mérite quelqu’un d’affectueux. Et je lui ai dit que je préférais qu’on se sépare. » Fin de l’histoire ? Nouveau choc, plutôt. Parce que c’est à ce moment que monsieur, qui gagnait pourtant un gros salaire, disions-nous, lui a avoué qu’il était en fait en faillite personnelle. Il a toujours eu beaucoup de dettes, mais je n’ai jamais compris pourquoi, se souvient-elle. Est-ce que tu as un problème de jeu et je ne le sais pas ? », lui a-t-elle demandé. Énième choc pendant leur séparation, a-t-il fini par avouer, il s’était payé quelque 200 prostituées. J’étais abasourdie... » 200 ? Il s’est emmêlé dans ses mensonges et j’ai compris que ça n’était pas que pendant la séparation... » Probablement après aussi. Avant également. Et ça a expliqué bien des choses... » Mais ça, Viviane ne l’a pas digéré. Au-delà de la honte » d’avoir été ainsi flouée, il faut savoir que la prostitution, elle connaît. Dans son travail dans le réseau de la santé, ironiquement », c’est un dossier auquel elle a touché. On ne parle plus vraiment de prostitution, mais d’exploitation sexuelle, nuance-t-elle. On comprend mieux que la majorité des femmes ne font pas ça volontairement. » Alors que son conjoint, qu’elle a aimé pendant 15 années, en ait fréquenté des dizaines, ça dépassait son entendement. C’est comme si je me réveillais du jour au lendemain à côté d’un étranger. La porno, les danseuses, malheureusement, c’est commun et assez banal. Mais la prostitution ? C’est une coche au-dessus. C’est comme s’il m’avouait avoir abusé sexuellement de ces femmes-là. Parce que pour moi, c’est ça c’est un système qui abuse de ces femmes-là... » Cela fait cinq ans de cela. Elle ne lui a jamais pardonné. Pendant trois ans, elle ne lui a même plus adressé la parole. Et elle a longtemps cru qu’elle ne ferait plus jamais confiance à un homme. Et puis, avec le temps, une thérapie aidant, elle a fini par se dire que son ex n’avait pas été que ça ». Si elle a voulu nous rencontrer, c’est parce qu’elle se doute bien que son histoire, loin d’être banale, n’est certainement pas non plus inédite. S’il y a un marché, c’est parce qu’il y a une demande... » Surtout, parce qu’elle a fini par comprendre que ça n’avait rien à voir avec elle. Quand quelque chose comme ça t’arrive, tu te remets beaucoup en question. Mais ce n’est pas toi, finalement, le problème... et ça, ça se guérit aussi ! » dit-elle, confiante et forte, effectivement. J’aime être une femme forte. Pas une femme qui manque de jugement... » * Prénom fictif, pour protéger son anonymat Prix € Economisez € Remerciez la maîtresse de votre enfant grâce à ce pot en métal dans lequel vous pourrez y mettre une petite plante ou des chocolats et pourra également servir de pot à crayons. Une jolie attention pour vos cadeaux de fin d'année scolaire. Pot Multi-Usages Merci pour cette Année de la marque DLP Peut être utilisé pour mettre une plante, des chocolats ou des crayons Dimensions hauteur 10 x diamètre 10,5 cm Matière métal La Livraison est Offerte dès 59€ d'AchatsColis Expédié le Jour Même Si Vous Passez Commande Avant 14h > Près de chez moi avec Mondial Relay Livraison entre 3 à 5 jours 3,95€> A domicile avec Colissimo de La Poste Livraison en 48 heures 5,95€ > Click and Collect Commandez en ligne et venez retirer votre commande à la boutique gratuit > 30 Jours Pour Echanger

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